L’objectif est de rompre le front allemand en Picardie et de forcer l’ennemi à un immense recul. Les affrontements sont menés en rase campagne et non autour d’une ville ou d’une forteresse. L’armée franco-anglaise a du mettre en place un réseau dense de tranchées, des infrastructures de ravitaillement (voies ferrées), de communication et concentrer l’artillerie lourde afin de lutter contre les fortifications enterrées des Allemands. Ces dernières sont généralement situées en hauteur et disposées en réseaux. Il a fallut six mois de préparation sur place avant de lancer l’assaut.
1er juillet : choc initial, catastrophique pour les Britanniques qui subissent des pertes considérables.
La bataille prend l’aspect d’une série d’assauts successifs. L’armée coalisée mène des attaques de grignotage; mais à chaque tranchée gagnée les Allemands répliquent par une nouvelle ligne défensive. C’est une bataille sans fin.
Il est commandant en chef des forces britanniques en France à partir de décembre 1914. Il est responsable en partie des opérations de la bataille de la Somme et de la bataille d’Ypres l’année suivante. Il est promu maréchal, le jour de l’an 1917. Il contient l’offensive allemande en avril 1918. Sa collaboration avec Nivelle fut extrêmement difficile, en revanche il accepte d’être sous le commandement de Foch et participe à la contre-offensive décisive des Alliés. Ses troupes enfoncent en octobre la ligne Hindenburg.